Les militants trans et queer, ainsi que ceux et celles qui les appuient (notamment de nombreuses féministes (sic) intersectionnelles) prétendent s'opposer au féminisme critique du genre - en traitant de TERFs celles qui défendent ce féminisme. Mais ce n'est pas à nos positions que ces gens s'opposent. Non, parce qu'ils ne les comprennent pas ; ils les déforment constamment. Voici un exemple très éloquent :

Alors commençons par ceci : nous ne disons pas que seules les femmes cis ont le privilège de ne pas être féminines, puisque nous disons que ça n'existe PAS, les personnes cis. Nous n'acceptons pas d'être désignées comme des femmes cis : nous n'avons pas d'identité de genre, l'identité de genre est une fiction, une prétention insultante qu'être femme serait un sentiment plutôt qu'une réalité objective, concrète, avec laquelle vit plus de la moitié de l'humanité.
Mais je voudrais surtout répondre à cette prétention d'injustice, qui apparaît non seulement sur la capture d'écran ci-dessus, mais qui revient souvent dans les discours des militants queer, des militants trans et de leurs allié(e)s : que les gens s'attendent à ce que les personnes trans se conforment au genre qu'elles revendiquent sans avoir d'attente similaire envers les personnes qui ne sont pas trans n'est pas une injustice. C'est une chose à laquelle les personnes trans et autoproclamées non binaires devraient s'attendre. Et je vais expliquer pourquoi.
N'en déplaise aux militants trans et queer, aux féministes (sic) intersectionnelles, les mots femme et homme sont traditionnellement utilisés pour référer aux humains selon leur SEXE, et cela demeure l'usage le plus répandu aujourd'hui. Le mot femme désigne la femelle de l'espèce humaine et le mot homme désigne le mâle.
Ainsi, la majorité des gens se considèrent comme femme ou homme selon leur sexe, peu importe à quel point ils se conforment aux normes de féminité ou de masculinité.
Une femelle humaine qui assume qu'elle est une femme, et qui par ailleurs ne se conforme pas aux normes de féminité - que ce soit par son habillement, par ses loisirs, par les occupations qu'elle choisit - ne contredit pas ses propres revendications. Elle se dit femme par son sexe et sa non conformité aux normes de genre ne change rien à son sexe. Elle n'a jamais revendiqué d'être reconnue en fonction de son genre ; pourquoi serait-on incité à lui faire remarquer qu'elle ne se conforme pas au genre qu'elle revendique, puisqu'elle n'en revendique justement aucun?
Par contre, un mâle humain qui dit être une femme par son genre (autrement dit, le type de personnes que les militants trans et queer et les féministes (sic) intersectionnelles appellent des femmes trans), et qui demande que les autres le reconnaissent, lui, revendique bel et bien d'être reconnu en fonction de son genre.
Si quelqu'un demande qu'on le reconnaisse en fonction de son genre féminin, mais qu'il n'est PAS féminin, il ne doit pas s'étonner, encore moins s'indigner que les gens réagissent en remarquant qu'il contredit ses propres revendications.