Titre alternatif: Y aurait-il raison de croire à une machination pour écarter Trump du pouvoir?
En
2016, un candidat indépendant a remporté la course à l'investiture Républicaine
et a pris le parti d'assaut, au désespoir de son establishment, alors dominé
par des Néo-Conservateurs [en simple: la famille politique Bush, Cheney]. Pour
la PREMIÈRE FOIS de l'histoire, il y avait un candidat qui n'était pas issu de
la classe politique [ou militaire] parmi les deux principaux présidentiables.
L'État profond n'avaient guère envie d'un président
qui n'avait pas appris à marcher dans le rang au terme d'une longue initiation
politique - d'autant plus que Donald Trump menaçait de venir faire le ménage dans ses
institutions. Il promettait aussi de mettre fin à l'interventionnisme militaire
pour renverser des régimes à l'étranger [contrariant la volonté va-t-en-guerre
des hauts gradés du Pentagone]. Outre, l'élite mondialiste ne voulait surtout pas d'un
Président des États-Unis qui soit favorable au Brexit, qui promette de retirer
les USA de l'Accord de Partenariat Trans-Pacifique et qui incarne l'antidote à
la doxa politiquement correcte.
Dès son entrée en scène, on a assisté à une campagne
de diabolisation sans précédent [n'importe qui d'intellectuellement honnête
doit le reconnaître]. Les médias, qui sont contrôlés par
des intérêts mondialistes, ont caricaturé Trump comme un dictateur
bouffon et raciste sur une base quotidienne, allant jusqu'à rapporter
délibérément ses propos de façon erronée. Un exemple parmi tant d'autres: quand
il a qualifié d'animaux les membres du gang de rue MS-13, les médias ont traduit par
"tous les Sans-papiers". Ces médias ont ainsi perdu toute prétention
à l'objectivité concernant Trump.
Trump a ses défauts de caractère, mais il n'est
"raciste" que selon le lexique de Québec Solidaire ou de Justin
Trudeau. Avant son entrée dans l'arène politique, personne ne le traitait de
raciste. Il est capable d'insulter copieusement ses adversaires politiques, peu
importe leur race [ou leur sexe], mais vous ne trouverez pas de propos racistes
dans ses allocutions. De s'opposer à l'immigration illégale, ce n'est pas
raciste. De s'opposer aux Antifas non plus. L'accusation "raciste" ne veut plus rien dire. Il suffit de
s'attaquer à la doxa politiquement correcte multiculturaliste pour se faire
apposer l'étiquette.
Admettons plutôt que Trump a facilement l'insulte au
bout des lèvres. C'est un personnage coloré qui n'a pas la langue de bois,
contrairement à l'immense majorité des politiciens. En bout de ligne, sa
personnalité n'est qu'une distraction facile dont on se sert pour écarter les
véritables enjeux du discours public.
Le clivage n'est plus défini par l'opposition gauche/
droite. La vieille grille d'analyse Démocrate/ Républicain ne s'applique plus.
Donald Trump est un populiste qui a peu en commun avec un George W. Bush ou un
Mitt Romney. Évidemment, Trump n'est pas un homme de gauche. Il est néanmoins
le candidat de la classe ouvrière [usinière] dans un duel qui l'oppose au
candidat du néo-libéralisme économique. C'est mal comprendre la sensibilité
libertarienne des États-Unis que de croire que le personnage qui viendrait
ébranler l'appareil étatique serait issu de la gauche.
L'enjeu épicentral est celui du mondialisme [les
autres questions sont secondaires]. Soit vous appuyez le parachèvement de
l'idéal mondialiste et vous souhaitez une administration Biden, soit vous êtes
anti-mondialiste et vous appuyez Trump. C'est l'un ou l'autre; pas comme se
positionner quelque part sur le dégradé de l'axe gauche/droite. Comme pour
l'indépendance du Québec: on est pour ou contre. Imaginez une élection
référendaire sur l'indépendance. On s'imagine mal un fédéraliste voter pour
l'indépendance parce que la personnalité du candidat du camp du NON le rebute
[et inversement]. Si vous vous opposez au mondialisme néo-progressiste, mais
que vous vous réjouissez parallèlement d'une victoire de Joe Biden - ça revient
à un indépendantiste qui rejette le modèle multiculturaliste canadien, mais qui
se réjouit de l'annonce d'un gouvernement majoritaire du PLQ. Invoquez
l'arrogance de Trump ou la grossièreté du personnage autant que vous voulez:
l'illogisme demeure intact - parce que l'enjeu du mondialisme est crucial d'un point de vue civilisationnel. L'Occident est à la croisée des chemins.
L'État profond, qui semblait parfois avoir une légère
préférence pour le Parti Républicain lorsqu'il avait deux chevaux dans la
course, a désormais dû jeter son dévolu sur le seul qui lui reste: le Parti
Démocrate. À noter que les Néo-Conservateurs du Parti Républicain ont choisi d'appuyer
Hillary Clinton en 2016, puis Joe Biden en 2020 [le Projet Lincoln]. Ce qui explique beaucoup.
Avant même que Donald Trump ne se fasse assermenter,
le FBI a manoeuvré contre le Général Flynn, qui devait être un joueur clé de
l'administration Trump en tant que conseiller à la sécurité nationale. Les
communications déclassifiées en 2020 démontrent que James Comey [directeur du
FBI] a tout orchestré pour le contraindre à démissionner, sous le regard
complice de l'administration précédente. Outre, la volonté de destituer Trump
n'a pas attendu son entrée en fonction. En simple: Trump dérange un État
profond corrompu qui semble prêt à tout pour le tasser.
Les médias mainstream qui ont fait leurs manchettes
pendant des années avec des allégations d'ingérence russe basées sur le Steele
Dossier [et qui s'est avéré bidon: le Rapport Mueller n'a rien trouvé de
concluant] ont choisi d'ignorer toutes les allégations d'irrégularités
électorales. Les audiences en Pennsylvanie, en Arizona, au Michigan et en
Georgie n'ont pas du tout été couvertes par ces médias. Ils ne rapportent que les
revers de l'équipe Trump - sans couvrir les détails, et sans enquêter sur le
fond de l'affaire. Que s'est-il passé avec la profession journalistique? Il
semblerait qu'elle se soit fait soviétiser...
Les médias ont ainsi provoqué le bris de confiance qui a généré la crise
de l'information.
Un média qui se veut moindrement objectif ne peut pas
censurer un développement qui est au coeur de l'actualité. Il doit présenter
les faits. Il y a une différence entre l'absence d'évidence de fraude et le
refus de considérer cette évidence. Des centaines d'individus ayant signé des
déclarations sous serment sont venus témoigner. Personne ne peut affirmer qu'il
s'agit de "délire complotiste" sans s'être moindrement intéressé au
contenu.
Pendant Russiagate et Ukrainegate, le réseau FOX News a
rapporté les nouvelles, certes avec son angle partisan, en cherchant à démentir
les allégations - mais il n'a pas complètement ignoré l'affaire. En taisant
complètement toutes les nouvelles moindrement défavorables ou embarrassantes
pour le camp Démocrate, les médias mainstream ne font qu'alimenter la
suspicion. Ils devraient plutôt, à l'instar de FOX, couvrir ces audiences, avec
leur angle partisan. Pourquoi ne le font-ils pas? Peut-être qu'ils seraient
incapables de les démentir et de perpétuer leur narratif.
Ce qui nous amène à l'affaire du laptop de Hunter
Biden, qui a fait surface en pleine campagne électorale, et qui a été
complètement éclipsée par ces médias, alors que les courriels retrouvés sur
l'appareil étaient très embarrassants pour Joe Biden. Twitter a tenté de censurer l'article, allant jusqu'à bloquer le
compte du New York Post, le journal qui avait révélé la nouvelle. Si les tables
avaient été renversées, ces mêmes médias n'auraient parlé que de ça pour nuire
aux chances de réélection de Trump. À présent, les mêmes médias qui avaient justifié leur
silence en affirmant qu'il s'agissait de désinformation russe sont obligés de
rapporter la nouvelle vu qu'il est avéré qu'Hunter Biden est sous
enquête fédérale. Et ils font semblant que la nouvelle vient tout juste de tomber!
Comment est-ce possible de nier l'ingérence des médias et leur rôle
propagandiste dans cette campagne?
Après presque 5 ans de couverture partisane flagrante,
comment ne pas percevoir les médias mainstream comme l'organe de propagande du
Parti Démocrate [de l'État profond, et par extension du régime
"diversitaire" mondialiste]? Moins il y aura de transparence, et plus
il sera facile de croire à un coup d'état orchestré contre Trump par
l'establishment politique et la classe médiatique. Et cela inclut la connivence
des réseaux sociaux, qui ont censuré et supprimé nombre de publications et des
comptes sympathiques à Trump.
Il ne manque pas de gros joueurs qui veulent à tout prix voir Donald
Trump sortir de la Maison Blanche. D'abord, aucune institution mondialiste ne souhaite un président patriote/nationaliste. Le Forum Économique Mondial, qui cherche à
instaurer sa "Grande Réinitialisation" [Great Reset], un projet
appuyé par Joe Biden, qui a affirmé vouloir accélérer sa mise en oeuvre.
L'Union Européenne, qui souhaite punir le Royaume-Uni avec ou sans un accord
post-Brexit, ne veut pas que Donald Trump vienne compenser en proposant à Boris
Johnson un accord généreusement compensatoire. Sans oublier les faucons du
Pentagone qui rêvent d'un Président va-t-en-guerre.
En politique, parfois, tous les coups ne sont-ils pas permis? Allez-vous dire que l'État profond États-unien, qui s'est ingéré dans les
affaires gouvernementales de pays étrangers des décennies durant, appuyant des coups d'états, provoquant des renversements de régimes, serait incapable de manoeuvres
illicites pour se débarrasser de la plus sérieuse épine dans le pied de son historique gouvernementale? Le doute raisonnable semble plus légitime que la certitude du contraire. Quand les médias nous répètent que Trump planifie un coup pour se maintenir au
pouvoir, ne pourrait-ce pas être une inversion du réel?